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L'évolution de la relation homme-bois dans les scieries
Du bois et des Hommes machines
Les visites successives d’un Haut-fer et d’une scierie moderne ont soulevé des questionnements sur l’évolution des conditions et de l’espace de travail des ouvriers.
« Contrairement au sagard qui n’avait aucune protection, les ouvriers d’une scierie moderne sont plus équipés alors qu’ils exercent le même métier. » a constaté Marion. Aujourd’hui, la législation contraint les entreprises à équiper leurs ouvriers par prévention. Les chaussures de sécurité ont remplacé les sabots traditionnels et est apparue toute une panoplie d’accessoires de sécurité : casques, lunettes, gilets réfléchissants…
La scierie de haut-fer de Saulxures-sur-Moselotte
« La scierie était si grande comparé au petit cabanon hébergeant le Haut-fer. » dit Eléonore. Le sagard travaillait dans un espace ouvert intégré à sa source d’énergie : la rivière. A contrario, dans l’univers mécanisé du scieur de bois moderne, l’espace est divisé en divers ateliers spécifiques (séchoir, grues, traitement du bois…).
« En arrivant sur le site, je ne m’attendais pas à une telle différence avec le Haut-fer. », raconte Jessika. Le travail manuel a laissé place à un travail à la chaîne entièrement mécanisé et informatisé. L’effort physique mis en œuvre par les sagards et le suivi complet de la production par une seule personne ont été remplacés par des gestes automatisés et répétitifs, incitant l’aliénation au travail.
« Je n'ai pas pu assister à ces deux visites, mais les photos et les ressentis de mes camarades m'ont impressionné.Grâce aux vidéos, j'ai pu constater que malgré les progrès, la nuisance sonore ne peut pas être réduite.» dit Arantsa. En effet, le haut-fer à l'époque, émettait déjà beaucoup de bruit entre la force de l'eau propulsée sur la roue et le fonctionnement de la scie. Aujourd'hui, on pourrait même dire que le débit sonore aurait tendance à s'accentuer dû à une concentration de machines en un même lieu.
La scierie moderne Mougenot-Germain
Finalement, les progrès techniques ont permis à l'Homme d'effectuer beaucoup moins d'efforts physiques tout en entrainant la disparition du contact des mains avec la matière.
BAUDOIN Jessika
COSSERAT Éléonore
JEANJACQUOT Marion
PEREZ Arantsa
Photos prises par D.Morin
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Commentaires
Bonjour,
Bravo à Jessika & Co !
Je suis moi-même un "fan" du bois que cela soit la forêt ou le travail du bois
ainsi que sa texture.
J'ai toujours rêvé d'avoir une scierie rien que pour l'odeur, je dirais même le parfum du bois qui est magique.
J'arrête ici car j'en écrirais des pages...
Bonnes fêtes et bravo
Un admirateur de ce travail